Le niveau de vulnérabilité s’évalue en combinant l’exposition à un aléa, ici la probabilité et l’intensité des vagues de chaleur à venir, et la sensibilité du territoire, à laquelle le phénomène d’îlot de chaleur urbain participe. Les données sociologiques, socio-économiques et urbaines sont donc utilisées conjointement aux diagnostics climatiques réalisés, dans le but d’identifier les facteurs de vulnérabilités de la population au phénomène de surchauffe urbaine. En effet, des logements mal isolés, l’isolement des habitants, la précarité et l’âge aggravent les conséquences sanitaires des vagues de chaleur, de même que la carence en espaces verts ou frais limite considérablement la capacité à faire face à ces vagues de chaleur.
TRIBU, Crédit image AGURAM, LOTERR
Les données suivantes sont à collecter et à intégrer au sein d’une même base de données géo spatialisée (SIG) :
L’association des données suivantes (non exhaustives) permet de caractériser la vulnérabilité de la population :
La superposition de l’ensemble des données cartographiées permet de réaliser une analyse croisée des enjeux et d’identifier des secteurs prioritaires d’intervention, notamment :
Système d’information géographique (SIG) : Données cartographiées sur l’ilot de chaleur urbain grâce à un diagnostic préalable.
Données sociales, démographiques et sanitaires : Elles sont issues d’enquêtes statistiques quantitatives, de l’INSEE, ou de documents de planification