Ville de Nanterre (95 000 habitants)
Coût total : 49 500 € HT (dont enquête du ressenti thermique : 19 500 € HT)
Ville de Nanterre
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Dans le cadre de son plan climat, la ville de Nanterre a lancé une étude pour caractériser le phénomène d’îlot de chaleur urbain (ICU) et identifier les zones de fraîcheur sur son territoire. En croisant diverses méthodologies, telles que la cartographie, les simulations, les enquêtes et l’analyse des facteurs de risques, ce diagnostic a permis de formuler des actions concrètes pour réduire la surchauffe. L’étude a permis d'intégrer l'effet d'ICU dans des réflexions sur l’aménagement urbain, en particulier concernant la place du végétal en ville. Une concertation approfondie avec les habitantes et habitants de Nanterre a permis d'ancrer ce travail un vécu à une maille fine, qui garantit la pérennité des solutions proposées.
Cette étude a mobilisé tous les acteurs : habitants, services municipaux en lien avec la petite enfance, la santé, l’aménagement, ainsi que les opérateurs et les aménageurs locaux.
La première étape du diagnostic a consisté en une cartographie de l’effet d'îlot de chaleur urbain, réalisée grâce à une thermographie satellite (données Landsat du 1er juillet 2018 à 14h, résolution 30m) et une analyse aérienne par drone sur des sites ciblés, offrant une vision globale et fine des températures de surface sur le territoire.
Les mesures de température de l’air ont servi à valider et affiner les résultats de la thermographie satellite. Neuf capteurs fixes, installés sur des points clés (zones chaudes, fraîches et intermédiaires), ont permis un suivi précis, complété par une évaluation du confort thermique via des déambulations à vélo avec un thermomètre à boule noire.
Les enquêtes de vécu des habitants ont combiné un questionnaire en ligne, des micro-trottoirs et des balades thermiques pour explorer leur ressenti face aux fortes chaleurs. Ces méthodes ont permis de recueillir des perceptions variées et de localiser les points chauds et zones de fraîcheur.
Les résultat des analyses thermographiques ont été croisés avec les caractéristiques socio-économiques de la population, des données relatives à la pollution atmosphérique et acoustique, les températures médianes de surface et le pourcentage d’espaces verts publics. L’objectif était de montrer l’impact sanitaire lié aux fortes chaleurs et d’identifier la vulnérabilité du territoire.
NEPSEN-E6, îLO Paysages, Ville de Nanterre, TRIBU, ADEME